Centre d'Essais Dynamiques : parole de collaborateur #CCI

Mardi 14 décembre 2021

Créé en 2012 et géré par notre CCI, le Centre d’Essais Dynamiques (CED) est un expert en crash-tests, vibrations multiaxes et analyse des matériaux.

Une offre complète et une expertise reconnue à l’international accessibles également aux entreprises normandes. Thierry-Olivier Magon, son responsable, nous explique la singularité de cet équipement et son approche clients qui a déjà séduit bon nombre d’industriels majeurs.

Pouvez-vous nous présenter le Centre d’Essais Dynamiques, plus connu sous son acronyme CED ?

Le CED, dont j’ai la responsabilité depuis sa création en 2012, teste en crash-tests et en vibrations des véhicules complets et des équipements automobiles, ferroviaires, militaires, nucléaires, agricoles, navals, aéronautiques… dans des conditions réelles d’utilisation. Un tiers de notre chiffre d’affaires est réalisé hors de France (Turquie, Allemagne, Slovénie, République Tchèque, Italie, Suisse, Israël, Roumanie, Espagne…). Avec l’appui d’un ingénieur qualité à temps partagé, nous sommes accrédités ISO 17025 par le COFRAC depuis 2016 pour notre activité crash-tests. En 2020, nous avons complété notre portée d’accréditation avec deux nouvelles normes, pour les sièges ferroviaires et système de stockage d’énergie, qui s’ajoutent à celles déjà obtenues pour les sièges automobiles, aéronefs et Transport pour personnes à mobilité réduite (TPMR).
Depuis 2018, nous disposons également d’un laboratoire d’analyse des matériaux (sécurité, fiabilité, intégrité).

Quels sont vos moyens d’essais ?

Sans entrer dans les caractéristiques techniques qui sont détaillées sur notre site, nous disposons d’une catapulte inverse hydropneumatique, d’un banc vibrant six axes pour l’endurance vibratoire et climatique, d’un banc vibrant six axes pour la caractérisation acoustique, d’un banc vibrant six axes très forte charge et d’un laboratoire d’analyse matériaux avec des technologies hautement spécialisées : un simulateur thermo-mécanique (Gleeble 3500), un microscope numérique 3D (VHX-7000), un microscope interférométrique (Contour GTK A), un tribomètre (UMT-Tribolab) ainsi qu’un spectromètre d’émission optique à décharge luminescente (GD profiler 2).

Les PME normandes ont-elles accès à vos équipements ?

Bien-sûr, le CED est ouvert à tous. Nous comptons d’ailleurs dans nos clients de nombreuses PME et Groupes industriels normands, notamment pour le laboratoire matériaux.

Qu’est-ce qui fait selon vous la singularité du CED ?

Je laisserai le soin à nos clients de répondre, mais il me semble qu’au-delà des moyens qui nous permettent de répondre à toutes les demandes dans nos trois domaines d’activités, j’insisterai tout particulièrement sur notre expertise et notre approche. En effet, les 4 collaborateurs ⁽¹⁾, moi-même et Margaux Marnier, responsable du laboratoire d’analyse matériaux, accordons une attention toute particulière aux projets de nos clients, avec lesquels nous travaillons dans une relation de totale confiance. Force de propositions pour apporter les meilleures solutions, nous les accompagnons, si besoin, dans la rédaction de leur cahier des charges, nous étudions et réalisons les outillages nécessaires aux essais. Nous veillons à être réactifs et souples dans la gestion de la planification, le tout dans un respect strict de la confidentialité. La satisfaction client est notre réel Leitmotiv.

Quels sont vos projets pour 2022 ?

La notoriété du CED en France et à l’international est aujourd’hui reconnue et il nous faut l’entretenir, en nous adaptant aux conséquences de la crise sanitaire sur nos deux principaux secteurs d’activités, automobile et aéronautique. La recherche de nouveaux clients et secteurs d’activités sera poursuivie et intensifiée et je souhaite faire davantage connaître aux PME industrielles normandes les compétences et technologies du laboratoire des matériaux qui sont à leur disposition.

⁽¹⁾ Baptiste Fleury, ingénieur crash-test - Sylvain Gaudillère, ingénieur vibrations, Chris Emerson Delabrousse, technicien monteur et Eric Vaubourg, ingénieur qualité à temps partagé (Progressis).