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1er réseau business

Etude Financement des entreprises

Survivre pour passer la crise et capitaliser pour rebondir
aide covid 19
Vendredi 18 juin 2021
Etude financement

La nouvelle étude CCI est en ligne.

Dispositifs d’aides, retours « terrain » des entreprises, leviers pour la trésorerie, dispositifs transitoires, orienter l’épargne vers els entreprises… L'occasion de rappeler que les CCI ont été mobilisées pendant la crise et le sont pour la relance des entreprises.

 

Synthèse

Les entreprises n’ont pas toutes été impactées de la même manière par la crise sanitaire, du fait des différences de secteur d’activité, des restrictions subies (fermetures totales ou partielles par exemple). Néanmoins, les aides mises en place depuis plus d’un an ont joué un rôle d’amortisseur et les chefs d’entreprises interrogés sur ce sujet estiment que sans ces aides la situation aurait été catastrophique pour l’ensemble.

 

Il en ressort tout de même des incertitudes sur l’issue des aides et sur la reprise. Ainsi, la crainte de leur arrêt brutal pourrait impacter bon nombre d’entreprises qui n’auront pas les moyens de relancer l’activité. D’autres craintes s’expriment dans les secteurs qui seront impactés durablement du fait des changements d’habitudes des consommateurs ou des restrictions qui pourraient durer dans le temps (tourisme par exemple).

 

Il est donc primordial de continuer à accompagner ces entreprises afin qu’elles se constituent une trésorerie optimisée pour pouvoir survivre après cette crise.

 

Pour ce faire, certaines aides devront perdurer, comme par exemple la possibilité de décaler le remboursement du prêt garanti par l’Etat, notamment pour les secteurs encore touchés par des restrictions ou des baisses d’activité. Au-delà, d’autres outils pourraient être déployés tant au niveau du financement à court terme pour pérenniser ces entreprises que, surtout, au niveau des fonds propres qui doivent être renforcés pour pouvoir investir et porter de nouveaux projets et ainsi rebondir dans l’avenir.

L’écosystème financier a sa part à jouer pour que ces entreprises survivent ! Banques, assureurs mais également gestionnaires d’actifs et investisseurs doivent faire preuve de patience pour le remboursement des prêts, qu’ils aient été contractés avant ou après la crise.

 

Les entreprises entre elles peuvent aussi participer à cet effort : certaines initiatives doivent être développées comme les prêts inter-entreprises ou le paiement fournisseur anticipé (PFA), qui permettront une optimisation de trésorerie. Ces pratiques sont des leviers qu’il convient de continuer d’actionner et de promouvoir plus largement !

Enfin, pour rebondir, des capitaux propres solides sont nécessaires pour se projeter à moyen et long terme et avoir une capacité d’investissement et d’innovation en créant la valeur de demain.

 

Pour cela, les prêts participatifs mis en place au printemps 2021 peuvent être un bon levier si les conditions d’octroi ne sont pas trop strictes et que le maximum d’entreprises pouvant espérer une reprise d’activité post crise puisse les obtenir, à des taux « raisonnables ».

D’autres pistes pour renforcer les fonds propres doivent être étudiées, car les seules aides de l’Etat ne suffiront pas. Pour ce faire, l’innovation en matière financière peut apporter des clés. Ainsi, les outils numériques peuvent faciliter la mise en relation entre investisseurs et entreprises et susciter de nouveaux partenariats. Toute initiative en ce sens doit être portée et accompagnée dans le temps.

La crise a aussi conduit de nombreux français à épargner massivement. Le surplus d’épargne pourrait être orienté vers nos entreprises en mettant en place des nouveaux dispositifs d’épargne en titres d’entreprises ou en aménageant des mécanismes d’incitation fiscale.

Là encore, l’aversion au risque des français doit être levée par de la pédagogie et par l’appel à la solidarité nationale.

 

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