Initialement prévu jusqu’au 31 décembre 2024, le bonus-malus bénéficie désormais d’une extension de sa période d’application, permettant aux employeurs de continuer à ajuster leur contribution selon leur gestion des fins de contrat jusqu’à la fin de l’été 2025.
Dès le 1er mai 2025, les taux minorés ou majorés appliqués aux contributions employeurs seront abaissés de 0,05 point, pour encourager les entreprises à réduire la précarité des contrats tout en allégeant légèrement la charge financière des employeurs respectant ces critères.
Pour la période du 1er septembre 2024 au 31 août 2025, les taux de séparation médians par secteur d’activité ont été recalculés. Ces nouveaux taux sont basés sur les fins de contrat constatées entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024 et restent un indicateur clé pour déterminer si une entreprise bénéficie d’un bonus ou subit un malus.
Voici quelques exemples :
Retrouvez la liste complète des secteurs concernés dans la nouvelle convention d’assurance chômage.
Le bonus-malus s’applique aux entreprises de 11 salariés et plus dans des secteurs à forte précarité (taux de séparation moyen supérieur à 150 %). Les démissions, fins de contrats d’apprentissage et de professionnalisation ne sont pas prises en compte dans le calcul du taux de séparation.