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1er réseau business

Olivier Leforgeais, charcuterie Leforgeais

Un diagnostic 360° pour redéfinir ma stratégie suivi d’un plan d’actions  
  • #COMPÉTITIVITÉ
  • photo temoignage leforgeais
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    Mardi 23 juin 2020

    Une stratégie gagnante alliant tradition et innovation

     

    A la tête d’une entreprise familiale depuis 1992, Olivier Leforgeais a réussi le pari de se renouveler et d’innover, tout en gardant la philosophie transmise par ses parents : ne jamais déroger à la qualité. Il nous livre ses projets et partage modestement à son image, quelques conseils, parmi lesquels le co-développement, où comment progresser avec ses équipes et un accompagnement extérieur.

     


    Pouvez-vous nous présenter votre entreprise ?

    Nous sommes en 1957 quand mes parents reprennent le café/restaurant/boucherie/charcuterie du village de 500 habitants de Saint-Laurent-de-Cuves (Manche). Pendant 30 ans, ils exercent leur métier avec passion. Les clients ne s’y trompent pas et leur réputation n’est plus à faire. Quand surviennent en 1985 les premières normes sanitaires, ils investissent dans un laboratoire et obtiennent le « cachet sanitaire français », une certification qui leur permet de vendre dans les commerces aux alentours. Les années 90 marquent l’arrivée des normes européennes qui se traduiront par la fermeture de très nombreuses petites boutiques artisanales, non transmissibles au vu des investissements très lourds. Un virage était à négocier. Mon frère et moi avons décidé de reprendre l’entreprise de nos parents qui souhaitaient prendre leur retraite. Après trois ans pour monter le projet (choix stratégiques, procédures, normes et autorisations administratives, financement…), un nouvel atelier de 800 m2 (22 pièces) sort de terre en janvier 1997 avec l’appui notamment de la municipalité qui nous a proposé le dispositif d’atelier-relais (location/-vente). Le crédit-bail monté sur 15 ans a été remboursé après 10 ans !

     

     

    Comment expliquez-vous la réussite de l’entreprise ? Quelle est votre singularité ?

    Si les volumes préparés par l’entreprise nous classent dans la catégorie « charcuterie industrielle » (code APE), notre créneau est de travailler nos produits de manière artisanale, tant dans la qualité de la matière première que dans la recette (méthode de transformation). Nous nous appuyons aujourd’hui sur une quarantaine de grossistes, dont 50 % desservent la Normandie, 20 % Paris et l’Ile-de-France et 30 % le national (Finistère, Clermont-Ferrand, sud de la France, Metz, Lille…). C’est le fruit d’une croissance progressive et raisonnée. Certes, nous sommes passés d’une production de 350 t en 1997 à 1 000 t aujourd’hui, mais sans jamais déroger à la qualité. Pour ce faire, nous avons réalisé en 2011 une extension de 400 m2 en changeant nos méthodes de travail pour nous concentrer sur notre savoir-faire de transformateur et sous-traiter la découpe aux abattoirs.
    Aujourd’hui, l’entreprise compte 30 salariés.

     

     

    Quand avez-vous été en contact pour la première fois avec notre CCI ?

    J’ai découvert les services de la CCI via le dispositif Plato il y a 10 ans ! Adhérent chaque année depuis au Plato Expert, ce réseau m’a permis de sortir la tête du guidon et d’élargir ma vision. Très assidu, je continue à apprendre et dès lors qu’une formation peut être déployée dans mon entreprise, je la propose à mes équipes, sur la base du volontariat. Gestion du stress, anticipation des conflits, confiance en soi…, en moyenne un tiers de l’effectif adhère.
    A la fin 2019, j’ai également sollicité Vincent Chapelain, le conseiller Innovation. Notre échange a permis de définir mon besoin, à savoir la réalisation d’un diagnostic stratégique 360°.  Cette première phase a permis de valider mes ambitions stratégiques. Un deuxième rendez-vous a permis d’échanger plus en détail sur l’environnement de l’entreprise (clients, concurrents, fournisseurs…), mais aussi la règlementation, la dimension sociétale, ainsi que sur son fonctionnement (organisation, production, commercialisation des produits, compétences…).  
    L’analyse et la restitution des résultats m’ont conforté dans mes choix. Mais, je n’aurai pu seul élaborer ce document de synthèse. J’ai d’ailleurs demandé à Vincent de présenter les résultats à mon fils Nathan, actuellement en Master Commerce qui envisage d’intégrer l’entreprise.
    La prochaine étape sera de traduire cet état des lieux par un plan d’actions que je compte engager avec Vincent Chapelain et la CCI.

     

    Quels conseils donneriez-vous aux entrepreneurs à la tête de TPE/PME ?

    S’il n’y avait qu’un seul conseil : ne restez pas isolé. Quand on crée son entreprise, l’approche autodidacte est certes très formatrice et performante mais compte aussi ses limites. Pour éviter l’épuisement, il faut prendre de la distance et de la hauteur. Il est essentiel de chercher l’énergie dans ses équipes et à l’extérieur de son entreprise. Mon implication dans Plato a été salvatrice et m’apporte toujours autant de satisfaction, en permettant le partage de solutions aux problématiques soulevées. Aujourd’hui, je poursuis avec la CCI et Vincent Chapelain, avec qui je vais co-construire un plan d’actions ciblées me permettant d’intégrer mon fils Nathan à court terme dans l’entreprise. Une suite logique et fluide…

     

     

    picto coordonnees

    Charcuterie Leforgeais
    3 rue principale
    50670 Saint-Laurent-de-Cuves
    02 33 59 82 01 - Fax : 02 33 59 05 74
    contact@leforgeais.fr
    www.leforgeais.fr