À 25 ans, Inès Le Hellaye a définitivement trouvé sa voie professionnelle au sein du Campus FIM Granville. En licence CAPPI (Conception et Amélioration de Processus et Procédés Industriels), la jeune femme est le parfait exemple d’une réorientation scolaire réussie. Retour sur un parcours atypique qui casse les idées reçues sur les femmes et l’industrie et les formations professionnelles.
Pouvez-vous présenter votre parcours scolaire ?
Après l’obtention de mon Bac Scientifique en 2016, je me suis inscrite en médecine (PACES) à l’université de Caen, une année qui ne m’a pas plu. Je me suis alors réorientée vers une licence d’anglais-russe que j’ai obtenue en trois ans. Je devais alors faire un choix de Master. La liste d’attente pour intégrer le Master pour enseigner était longue et j’avais l’impression d’avoir fait le tour de ces études.
Pour m’assurer un plan B, j’ai donc regardé, tardivement en mai, les formations proposées sur Parcoursup. J’ai tout de suite accroché sur le BTS maintenance industrielle, même s’il ne restait plus qu’un cursus en alternance, une source d’interrogation pour moi qui n’avais jamais mis les pieds dans une industrie.
Pourtant, je n’avais pas d’a priori. Il faut dire que mon père est électricien/chaudronnier/soudeur et j’ai un frère titulaire d’un BTS d’électrotechnique. Ma décision était prise, je devais tenter ma chance.
Comment s’est passée votre sélection au FIM Formation Normandie ?
La veille de passer les tests pratiques et théoriques, mon père m’a dispensée un cours accéléré de trois heures. Tableau électrique, câblage d’un moteur, code couleurs des fils électriques…, il a passé en revue quelques notions basiques qui m’ont permis, sans nul doute, d’intégrer le BTS Maintenance des systèmes de production du FIM Granville. Les planètes étaient alignées car j’ai très facilement trouvé mon entreprise d’accueil : l’ACOME à Mortain. Une double aubaine pour moi qui vis chez mes parents à mi-chemin entre mon école et mon entreprise. Mon salaire d’apprentie et l’absence de frais de logement est un soulagement.
Depuis septembre, vous poursuivez vos études au sein de la nouvelle licence CAPPI au FIM Granville, il semble que vous ayez trouvé votre voie professionnelle ?
J’adore ce que j’apprends et l’environnement, tant au Campus du FIM de Granville qu’au sein de mon équipe chez ACOME qui m’a vraiment bien accueillie, me soutient à chaque instant et avec laquelle j’apprends énormément. La licence Professionnelle « Conception et amélioration de processus et procédés industriels – Parcours Industrie du futur » va me permettre de parfaire mes connaissances et d’acquérir de nouvelles compétences en Robotique, grâce au Plateau technique dernière génération !
Auriez-vous un message à passer aux lycéens ou étudiants qui cherchent à s’orienter ?
Peu importe d’où on vient et ce qu’on a fait avant. On peut apprendre tout au long de sa vie et changer d’orientation. Le maître-mot est la motivation.
Je regrette que les études « professionnelles » soient dénigrées. À l'école, j'ai toujours entendu que les parcours professionnalisants étaient à privilégier pour ceux qui n'aimaient pas les études ou qui avaient un niveau moins bon. Le Graal c'était l'université ou les grandes écoles. Sur une promotion de 9 alternants dans ma licence, nous sommes 3 femmes (25, 28 et 48 ans) toutes passionnées et bien intégrées dans nos entreprises d’accueil. La barrière n’est que psychologique.
J’ajouterai que les équipes du FIM sont bienveillantes, très disponibles et très investies pour nous tirer vers le haut. Vous l’aurez compris, je suis pleinement heureuse de ce choix d’études. Je m’amuse en travaillant. Que souhaiter de plus ?
Inès Le Hellaye
ineslh@outlook.fr